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Magicien mentaliste à Monaco : interview de Maxime Ledda.

Rencontre avec Maxime Ledda, magicien mentaliste à Monaco.

Maxime Ledda, magicien mentaliste à Monaco.

Maxime Ledda, magicien mentaliste à Monaco.

Comment êtes-vous devenue magicien mentaliste à Monaco ?

J’ai vu ma mère coupée en morceau, alors que je n’avais que quatre ans.  C’est une histoire vraie ! Mes parents étaient en pleines répétitions dans la salle à manger. Je suis arrivé toute petite dans le salon et j’ai été choquée de voir ma maman dans une telle situation, je pleurais. Je demandais à mon père ce qu’il avait fait à ma mère. Cette dernière parlait dans un tout petit cube et a tenté de me rassurer. Mon père était donc magicien. Ma mère était conseillère bancaire.

A l’âge de six ans, j’ai créé un numéro très féminin qui durait dix minutes, avec des fleurs, des rubans.  J’ai suivi mes parents dans toutes leurs tournées. Mais j’étais très fatigué par ce rythme, je dormais à l’école.

A huit ans, j’ai  participé à ma première télévision. Les retombées ont été énormes, car à l’époque, il y avait encore peu de chaines, et j’étais un peu célèbre dans la cour d’école. Tous les enfants venaient vers moi, c’était fou le lendemain matin de la diffusion !

A douze ans, j’ai voulu faire comme les copains, et j’ai arrêté le spectacle.  Je voulais déterminer si ma passion de la magie venait de moi ou si j’avais été influencée par mon père.

Mais rapidement, les applaudissements m’ont manqué. A quatorze ans, j’ai commencé les concours à la FFAP. J’ai gagné de nombreux prix d’espoirs masculins. Vers quinze-seize ans, un célèbre magicien américain qui est venu voir spontanément mes parents, en leur expliquant qu’il avait séduit et qu’il était prêt à me soutenir, m’épauler. Mes parents ont pleinement accepté ce parrainage. Nous avons donc travaillé ensemble pendant deux ans avec Max, de quinze à dix-sept ans. Au départ, j’avais un numéro de D’Lite. Max a trouvé l’idée d’utiliser cet accessoire pour l’inclure dans l’univers d’E.T.

J’arrivais sur scène, et il y avait un bidon d’où sortait de la fumée. La main de l’extraterrestre sortait du bidon, et au bout de ses doigts il y avait une lumière, que je prenais à mon tour. Il se créait une complicité entre moi et le personnage. C’était un numéro de dix minutes, grâce auquel j’ai gagné de nombreux prix. Mon père était tellement fier qu’il a tout gardé chez lui. Cette période a duré jusqu’à dix-sept, dix-huit ans.

Vous vous êtes ensuite spécialisé dans le domaine de la magie close-up

J’ai alors débuté une autre phase, où je me suis concentré sur le close-up. Mon père parlait beaucoup, il était très interactif avec le public. Avec mon numéro, depuis l’âge de six ans, je faisais tout en musique, jamais je ne disais un mot sur scène. De six ans à dix-huit ans, je n’avais jamais parlé. Par conséquent, il demeurait très difficile pour moi de m’exprimer en public. Lorsque je me suis lancé dans la magie rapprochée, j’ai constaté avec grand plaisir que j’avais un contact très facile avec les gens, et que j’aimais cela ! Ce fût une grande découverte pour moi ! Je me suis alors inscrit au Cours Florent. J’ai suivi des cours de théâtre pendant quatre ans. Cela m’a métamorphosé !  Après cela, je n’avais plus peur de rien !

Alors qu’avant j’étais très introverti, je ne voulais pas parler etc.  C’était là où je me sentais bien. Ce qui est amusant, c’est qu’au cours Florent, si tu ne te forces pas à aller sur scène, tu n’y vas jamais. Il y a 35 personnes, il faut avoir un sacré culot ! Et moi j’étais dans la salle, j’avais peur. J’étais très timide ! Mais dès que le professeur m’appelait, après j’étais métamorphosé parce que je me sentais parfaitement à l’aise sur scène, comme si j’étais chez moi ! Une fois que j’y étais, je ne voulais plus en partir. Alors que quand j’étais dans les gradins, je n’avais pas du tout confiance en moi. Dans la salle, j’avais peur du jugement. J’étais très fort en textes. J’avais une bonne capacité de mémorisation. A contrario, en improvisation, je n’étais pas à l’aise. Je n’avais pas le bagage, je manquais de confiance ! Je pensais que si je devais improviser maintenant, j’y arriverai avec l’expérience. Mais à l’époque, l’improvisation me paralysait ! On faisait beaucoup d’improvisation à l’époque, et c’est cela qui m’a métamorphosé. Je prenais sur moi pour faire çà. Quand j’arrivais au théâtre, je pleurais avant, car je constatais que mes camarades de promotion étaient très forts en improvisation, ce qui générait chez moi un stress monumental.

Maxime Ledda, magicien mentaliste à Monaco.

Maxime Ledda, magicien mentaliste à Monaco.

Vous avez ensuite travaillé en cabaret à Monaco…

Par la suite, j’ai commencé à monter mon spectacle de cabaret, en parallèle du close-up. Je partais sur les routes, toute seule à dix-huit ans, et cela marchait déjà très bien. De dix-huit à vingt-trois ans, j’ai sillonné les routes de France, cela fonctionnait très bien. Durant cette période, je passais des castings pour devenir animateur télé.

L’assistante qui faisait passer les castings m’a demandé d’effectuer un passage très court. Après avoir joué sur le registre de l’humour, j’ai commencé à faire des tours de magie. Résultat, j’ai remporté le casting –pour devenir animatrice télé, et j’ai pu suivre un an de formation gratuite. Et cerise sur le gâteau, il allait ouvrir son music-hall, et il cherchait un magicien. Comme quoi il fait parfois forcer le destin !

J’y suis resté pendant trois ans et demi, de 23 à 26 ans. Ce fût une formation incroyable, car nous travaillions 6 jours sur 7. Nous arrivions à 18 h, et nous terminions à 1 h du matin. J’accueillais les gens,  je réalisais du close-up pendant une heure et demi,  je présentais ensuite le spectacle en français/anglais, je faisais ensuite un duo de claquettes/magie sur scène. Ils voulaient un numéro avant le spectacle, avant le lever de rideau. J’ai donc monté ce numéro, dont l’idée m’avait été soufflée par un illusionniste célèbre. Enfin, durant le spectacle, j’effectuais une grande illusion. C’était très polyvalent !

Et c’est durant cette même période que vous avez participé à une émission, en tant que magicien mentaliste à Monaco…

Nous avons tourné deux émissions. J’avais prévenu le directeur que je devrai sans doute me faire remplacer lors des tournages. Or je faisais tellement de choses au music-hall que personne ne pouvait me remplacer ! Je suis donc retourné voir le dirtecteur en lui expliquant que nous allions tourner au total 4 primes-times. Il s’est aperçu qu’il devait engager 4 personnes pour me remplacer, pour faire du close-up, présenter le spectacle etc. Je lui ai finalement trouvé quelqu’un pour me seconder.

A 26 ans, j’ai arrêté le cabaret, le producteur a arrêté de s’investir dans la salle. Je suis resté jusqu’au bout. Je m’étais beaucoup investi, car en parallèle je participais à des salons professionnels pour attirer du monde au cabaret.

Grâce ce cabaret, vous avez interprété en tant que magicien mentaliste à Monaco un spectacle pour les enfants d’une star américaine !

Une dame m’a en effet demandé à me voir à la fin du spectacle. Elle voulait me recruter pour réaliser un show pour les enfants de la star. Or la magie pour enfants n’était pas ma spécialité. J’ai donc demandé de l’aide à mon père qui m’a enseigné à vitesse grand V ses tours destinés au plus jeunes. Le jour J, je n’en menais pas large ! Finalement, en faisant preuve de tact et de subtilité, j’ai réussi à me mettre ses enfants dans la poche et séduire la star par la même occasion.

Après le cabaret,  j’ai fait un break. Comme j’ai travaillé exclusivement dans un cabaret pendant trois ans il a fallu renouer des contacts. Durant cette même période j’ai effectué cinq close-up par semaine, de 26 à 34 ans. J’ai également été engagé pour des tournées dans des zéniths. Je travaillais pour la famille de russe et je réaliser des grandes illusions comme l’apparition d’une panthère noire. C’était très intense avec deux à quatre séances par jour devant 4500 personnes. Je changeais jusqu’à 7 fois costume. J’ai investi dans des grandes illusions. Et des spectacles notamment pour les comités d’entreprise et les séminaires avec une durée de 1h15 à 1h30.

Vous avez également obtenu une distinction récompensant l’ensemble de votre carrière de magicien mentaliste à Monaco !

C’est d’ailleurs la seule récompense que j’ai encore gardée à la maison, j’étais vraiment touché ! J’étais hyper fier c’était magnifique, une véritable reconnaissance du milieu et de la communauté magique. Quand tu travailles pour arriver à ce niveau tu apprécie encore plus cette distinction. D’autant que je vais fêter bientôt mes 30 ans de métier !


Vous êtes assez présent sur les réseaux sociaux, comment utilisez-vous les nouvelles technologies ? 

Je présente quelques éléments de ma vie privée et les gens adorent. Ils ont quelque peu l’impression de rentrer dans mon intimité et voir ce que je fais. Je fais ça naturellement de manière instinctive. C’est aussi une nouvelle manière de me dévoiler. Et puis les gens qui me suivent incite leurs proches à s’abonner à leur tour, cela crée une chaîne formidable d’amitié. Cela permet d’entretenir une véritable relation avec le public.

Quels sont vos projets en tant que magicien mentaliste à Monaco ?

’ambitionne ensuite de présenter mon spectacle fin septembre dans une salle parisienne. Je suis présenterai des tours  que je réalise dans un cadre événementiel. Ce sera un programme très varié, où il y aura comme souvent de l’interactivité avec le public et des touches d’humour, mais aussi plein d’émotions. Faire rire les gens me détend et faut partir mon stress. Ce sera un stand up magique, un spectacle humoristique avec des accessoires magiques.

> Le site officiel du magicien mentaliste à Monaco Maxime Ledda